Le cote positif de la crise du surdosage

Un tier des organes donnés en C.-B. en 2018 venaient de personnes décédées d’une surdose de drogue

Il y a eu 1,535 décès par surdose de drogues illicites en C.-B. en 2018, contre une moyenne de 204 décès par an entre 2001 et 2010.

Le 19 juillet, av. J.-C. Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a organisé une petite célébration dans un jardin sur le toit de l’hôpital St. Paul’s. Le groupe s’est réuni pour commémorer la 5 000e personne vivante de la province qui a été sauvée par une greffe d’organe.

Dix déclare que « le succès de la greffe d’organe est un exploit transformateur en expertise, coordination et prise en charge à travers la province. »

Le Dr Maureen O’Donnell, de la Provincial Health Services Authority, s’est jointe à Dix et a rendu hommage à ceux qui ont rendu cela possible.

« Les donateurs sont nos héros et cette incroyable étape est véritablement l’héritage de l’incroyable cadeau de la vie », a déclaré O’Donnell.

Un groupe de Britanno-Colombiens a contribué à un nombre particulièrement important de ces héros: les victimes de la crise de surdose au Canada.

En 2018, les personnes décédées d’une surdose de drogue représentaient 32%, soit environ le tiers de tous les donneurs d’organes en Colombie-Britannique.

L’année précédente, ce nombre était encore plus élevé, à 35%, selon les statistiques utilisées par Transplant B.C.

En 2016, les personnes décédées d’une surdose de drogue constituaient 22% des donneurs d’organes en Colombie-Britannique. et, en 2015, ils représentaient 13% de tous les donneurs d’organes.

« Certains donneurs sont toujours décédés des suites d’une overdose et ce nombre a augmenté ces dernières années », a expliqué Elaine Yong, porte-parole de Transplant B.C.

Le fentanyl, un opioïde synthétique, a été détecté dans la grande majorité des surdoses mortelles ayant conduit à une greffe d’organe.

Bien que la majorité des greffes d’organes en C.-B. n’implique pas un don de la part d’une personne décédée des suites d’une surdose, le nombre de greffes d’organes dans la province a été corrélé à peu près à l’augmentation du nombre de décès par surdose en Colombie-Britannique.

Il y avait 63 donneurs d’organes en Colombie-Britannique. en 2013, puis 61 l’année suivante, 95 en 2015, 97 l’année suivante, puis 121 en 2017.

En 2013, il y a eu 333 surdoses mortelles en Colombie-Britannique, puis 369 l’année suivante, 530 en 2015, 993 l’année suivante, puis 1 493 en 2017.

Bien que notre ville soit aux prises avec la crise actuelle des opioïdes, des résultats positifs ont été enregistrés. La mort de ces consommateurs de drogue a facilité la vie de nombreux citoyens.

Une source privilégiée m’a dit que « depuis le début de la crise de surdose, le nombre de patients sur les listes d’attente a diminué. Ceux qui sont décédés donnent aux autres une chance de vivre. »

2 thoughts on “Le cote positif de la crise du surdosage”

  1. Ouais. J’aime comment ton style d’ecriture explique les evenements. Tres bien ecrites. J’hate de voir ce que tu produit dans le futur.

    ~Dababey

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *