À partir de 2021, la construction de nouvelles tours seront construites sur des terres réservées par les Premières nations du quartier Kitsilano, près du pont Burrard et du Parc Vanier.
Une esquisse d’artiste du projet de logement de 3 milliards de dollars. Image dessinée par : Revery Architecture.
Mardi dernier, les membres de la nation Squamish ont voté pour ou contre le projet de logement proposé sur leur terrain réservé. La majorité, 718 sur 827 électeurs, a dit oui pour permettre la construction sur leurs trois parcelles de terrain dans un emplacement excellent dans le quartier de Kitsilano. Ces terres seraient louées pour 120 annees et la recette sera divise également entre les Premières nations et l’autre partie.
Après le bail de 120 ans, les nations Squamish prévoient de réaliser un bénéfice d’environ $8 à $10 milliards. Ce montant est uniquement pour eux, car le revenu total est estimé d’être $20 milliards de dollars. Ceci signifie que l’autre moitié va à l’autre partie, Westbank Development.
Selon le financement bancaire, il fait partie de la loi qu’un promoteur n’est pas autorisé à utiliser les terres de réserve comme garantie. En conséquence, Westbank Development a décidé de mettre en garantie son contrat de location de 120 ans. Dans la Loi sur les Indiens, c’est dit que les terres réservées ne peuvent pas être enlevées de la nation Squamish. La ville de Vancouver n’a aucun avantage ni aucun pouvoir pour décider de ce qui va être construit sur ces terres.
Malgré la réputation du promoteur de construire puis de vendre des immeubles de luxe à des acheteurs à l’étranger, Khelsilem, un conseiller de la nation Squamish, continue d’espérer que ce sera « un projet de développement économique avec des recettes prévues pour payer les services sociaux et logement. »