Écrit par Pierre Vendredi, le 20 décembre, 2019.
L’enquête de mise en accusation contre Donald Trump, le 45e président des Etats-Unis, a commencé le 24 septembre et est allé jusqu’à novembre. C’était proclamé par la présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, après qu’un dénonciateur a allégué que Trump avait abusé le pouvoir de la présidence.
Une investigation sur la destitution de la Chambre a révélé que Trump a demandé pour une ingérence étrangère dans l’élection présidentielle américaine de 2020 pour l’aider à réélire (
le scandale Trump-Ukraine), puis avait entravé l’enquête en disant à ses responsables administratifs d’ignorer les citations à comparaître pour les documents et témoignages. L’enquête a révélé que Trump avait retenu l’aide militaire et une invitation à la Maison Blanche pour être capable d’influencer l’Ukraine en annonçant des enquêtes sur le rival politique de Trump, l’ancien vice-président Joe Biden, et une affirmation discréditée selon laquelle l’Ukraine s’était ingérée lors de l’élection présidentielle américaine de 2016.
La Maison Blanche a corroboré plusieurs de ces allégations, un enregistrement de l’appel entre Trump et le président nouvellement élu de l’Ukraine Volodymyr Zelensky avait été stocké dans un système très restreint à la Maison Blanche normalement réservé aux informations classifiées
Des témoins ont déclaré qu’ils pensaient que le président Trump voulait que Zelensky annonce publiquement des enquêtes sur Joe Biden et son fils Hunter, la compagnie Burisma et l’ingérence électorale de 2016.
Le 31 octobre, la Chambre des représentants a voté 232–196 pour établir des procédures pour les audiences publiques, qui ont commencé le 13 novembre. Au début des audiences, le président du Comité du renseignement de la Chambre, Adam Schiff, a déclaré que le président Trump avait peut-être propose des pots-de-vin, ce qui est spécifiquement répertorié comme une infraction dans la Constitution.
Les témoignages privés et publics du Congrès de douze témoins du gouvernement en novembre 2019 ont montré que Trump exigeait des faveurs politiques en échange d’une action officielle. Le 10 décembre, le Comité judiciaire de la Chambre a dévoilé ses articles de destitution: un pour abus de pouvoir et un pour obstruction au Congrès.
Après avoir été mis en accusation, le président Donald Trump espère passer rapidement à une défense vigoureuse au Sénat et est inquiété par le fait qu’il espère que le procès qui devrait le supporter pourrait être différé.
La Maison Blanche devrait s’appuyer sur les avis juridiques du ministère de la Justice émis par les administrations démocratiques pour faire valoir son point de vue. Notamment en valorisant qu’en vertu des normes de la Chambre des démocrates, ce qui dit indique que peut-être Obama devrait être mis en accusation pour avoir retenu des documents et des témoignages d’enquêteurs républicains cherchant des informations sur le scandale « rapide et furieux ».
Les avocats soutiendront également que Trump était bien dans son droit en tant que chef de l’exécutif de suspendre l’aide et de proposer une réunion de la Maison Blanche avec le président ukrainien Zelensky.
Une possibilité pour Trump est de regarder le passé, vers Barack Obama, avec une suggestion –soutenue éventuellement par des avis juridiques du ministère de la Justice – selon laquelle l’ancien président devrait être mis en accusation pour avoir empêché les républicains du Congrès d’enquêter pleinement l’information sur le scandale “rapide et furieuse”.
C’est évident que la situation de Trump est grave et qu’il y en a aucune issue aisée. La question qui nous donc embête est est-ce que c’est justifiable? Trump mérite-t-il cela? Sont ses actions vraiment si inexcusables ou selon les standards établis par les présidents précédentes, est ce que c’est sanctionné? Est-ce qu’il y en a un motif extérieur?
Ça ne serait pas trop radicale à dire que peut-être il existe une partialité sur le côté des démocrates contre Trump, qui est un Republican. Ce processus est-t-il alors une arnaque?