L’éducation canadienne est une farce ! Nous passons des heures et des heures à l’école, perdant notre temps à apprendre des faits et des techniques inutiles que nous n’utiliserons plus jamais, que ce soit à l’université ou dans la vie adulte. En même temps, un montant étonnant d’étudiants font d’horribles erreurs pendant leur adolescence et se sentent perdus lorsqu’ils obtiennent leur diplôme. Comment laissons-nous cela se produire ?
L’éducation sexuelle est largement considérée comme faisant partie intégrante de l’éducation de tous les adolescents, mais elle manque ridiculement dans les écoles canadiennes. Même si nous apprenons un peu ici ou là, sur la façon dont nous devons être prudents et ne pas avoir peur d’en parler, nous n’apprenons jamais vraiment quelque chose en profondeur.
Que vous soyez d’accord ou non avec le fait que les étudiants de l’école secondaire soient sexuellement actifs, cette pratique est fondamentalement inévitable. Les hormones sont élevées et les adolescents sont excités. Mais en même temps, la plupart des gars ne savent même pas comment mettre correctement un préservatif ! Le résultat est assez évident.
Le cortex préfrontal étant en grande partie désactivé, les adolescents ont l’habitude à prendre des décisions risquées, irresponsables et impulsives dans tous les domaines de leur vie, et le sexe n’est pas différent. Sans un système éducatif solide, un adolescent plein d’hormones peut choisir de ne pas utiliser de protection pour beaucoup de raisons, y compris la frustration de mettre un préservatif quand ils n’ont pas appris.
Cela peut bien sûr conduire à de nombreux résultats dangereux, y compris les MST et les grossesses. Non seulement ces conditions et ces situations ont une incidence sur la vie et la santé de la famille, mais elles peuvent aussi avoir une incidence sur la performance scolaire. Lorsque les élèves sont distraits par la grossesse et les complexités qui l’accompagnent, ou qu’ils traitent une MST, ils ne peuvent pas faire beaucoup d’efforts au travail scolaire. Mais ce n’est pas le seul problème.
Quand les élèves ne reçoivent pas suffisamment d’éducation sexuelle, ils peuvent manquer d’autres sujets clés, comme le consentement, les relations saines et comment reconnaitre et signaler l’abus. Ces adolescentes sous-éduquées sexuellement, y compris moi-même, n’ont pas la capacité de déterminer les tendances dans les relations abusives, ce qui, malheureusement, résulte de nombreux élèves qui sont maltraités ou même traitent quelqu’un d’autre de façon abusive.
Je ne dis pas que l’école secondaire devrait être tout sur le sexe, ce serait ridicule. Cependant, ce que je dis, c’est que les écoles canadiennes laissent tomber les élèves en les laissant pratiquement sans connaissance de l’une des sujets les plus importantes de leur adolescence. Si les districts scolaires ne deviennent pas plus proactifs dans leur approche, je crains que nous continuions à voir des relations sexuelles violentes, des grossesses chez les adolescentes et des MTS partout dans nos écoles secondaires pour les années à venir.