Le Grinch déteste Noël, et c’est parce que l’esprit capitaliste et dépensier de la population, orientée vers la « joie de Noël », est profondément ancré dans la culture de Whoville. Lorsqu’il retourne chez le maître des fêtes et s’emporte après que le maire a évoqué un traumatisme d’enfance, le Grinch mentionne que les désirs des enfants sont temporaires. Les cadeaux finissent toujours dans la décharge qu’il appelle sa maison parce qu’en fin de compte, ce ne sont que « des choses, des choses, des choses ». Ce message est lié à notre réalité, ce qui nous permet de réfléchir à la folie du consumérisme et à la façon dont une fête religieuse entière a été transformée en une avidité qui vide les poches. Cette négativité enlève-t-elle à l’unité joyeuse que Noël devrait susciter ?
Il y a beaucoup d’exemples dans le film qui pourraient être interprétés comme anti-capitalistes. Le Grinch vit hors réseau sans dépenser d’argent en signe de protestation contre l’agitation ridicule de Whoville qui se produit pendant la période des fêtes. Déterminé à semer la misère, il décide de brûler l’arbre de Noël du centre-ville, pensant ainsi mettre fin à toute célébration. Cependant, cela a provoqué un sentiment d’unité au sein de la population plutôt que de la tristesse, car ils ont travaillé ensemble pour en créer un autre.
La fin de l’histoire montre que le Grinch est envahi par le bonheur lorsqu’il participe enfin aux traditions de vacances de Whoville. Cela montre que même si vous détestez le système, il est inévitable que vous participiez. Personnellement, je pense que si vous êtes conscient de la nature capitaliste de Noël et que vous choisissez quand même de passer du temps avec vos proches et d’acheter des cadeaux par appréciation, vous serez le plus heureux pendant les fêtes.