On s’appauvrit de jour en jour : La nouvelle commission de carte de crédit des Canadiens.

À compter du 6 octobre, attendez-vous à ce que le prix des biens et services augmente… encore. Les entreprises canadiennes peuvent maintenant passer des commissions aux consommateurs d’interchange ou de glissement. Ces frais, qui vont de 1 % à 3 % du prix total, étaient perçus auprès des commerçants après chaque transaction par les sociétés de cartes de crédit, les banques et les entreprises de traitement des paiements.

Le changement de responsabilité de ce supplément découle d’un recours collectif de plusieurs millions de dollars impliquant Visa et Mastercard. Auparavant, ces services financiers empêchaient les commerçants d’inclure ce frais ou de refuser les cartes de crédit « primes » à coûts plus élevés.

Les entreprises qui ont l’intention d’ajouter ces frais doivent l’indiquer explicitement au client pendant la transaction et après sur le ticket de caisse. Certaines entreprises comme Telus ont déjà adopté cette surtaxe, ce qui suscite la controverse et ne fait que nuire au consommateur.

Malgré le changement, les experts disent que de nombreuses entreprises ne passeront pas ces frais aux clients de peur de perdre des affaires potentielles dans une économie trop élevée et en raison de la forte concurrence. Selon un sondage mené par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, 19 % des petites entreprises envisagent cette surtaxe, tandis que 26 % affirment qu’elles l’ajouteront si leurs concurrents le font aussi. De plus, les entreprises qui vendent à d’autres entreprises sont plus enclins à ajouter ces frais, tandis que les entreprises qui ne vendent qu’à des individus sont moins susceptibles d’ajouter ces frais.

Comment réagirez-vous lorsque vous verrez ces frais à la caisse enregistreuse? Allez-vous continuer à utiliser une carte de crédit sur d’autres méthodes de paiement? Quelles autres façons les Canadiens sont-ils « escroqués » avec leur argent?