Le gouvernement Trudeau lance aujourd’hui des consultations publiques sur la meilleure façon de répondre à une décision de justice qui a conclu qu’il était inconstitutionnel de permettre aux Canadiens qui sont déjà sur le point de mourir de demander des soins médicaux pour mettre fin à leurs souffrances.
Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que le gouvernement accepte la décision du 11 septembre de la Cour supérieure du Québec et modifiera la loi fédérale en conséquence.
Mais alors que le gouvernement a accepté d’éliminer l’exigence de mort imminente, son questionnaire de consultation suggère que d’autres obstacles pourraient être imposés pour garantir ce qu’il considère comme un équilibre entre le droit d’une personne de choisir de mettre fin à sa vie et la protection des personnes vulnérables susceptibles d’être soumises à des pressions. dans une mort précoce.
En vertu de la décision de justice, il a jusqu’au 11 mars pour modifier la loi.
Les Canadiens auront jusqu’au 27 janvier pour donner leur avis sur la façon dont la loi devrait être modifiée par le biais du questionnaire en ligne lancé aujourd’hui.
Le questionnaire demande aux personnes de décider si l’assistance médicale à la mort doit être fournie dans les cas où une personne qui a donné son consentement et dont l’admissibilité a été approuvée perd la capacité mentale de donner son consentement une deuxième fois immédiatement avant de recevoir la procédure.
C’était le dilemme auquel Audrey Parker était confrontée, une femme de Halifax atteinte d’un cancer du sein en phase terminale qui s’était propagé à son cerveau. Elle a choisi de mourir avec une assistance médicale à l’automne 2018, plus tôt qu’elle le souhaitait, plutôt que de risquer de perdre la capacité de donner son consentement de dernière minute.
Le questionnaire demande également aux gens de se demander si une personne diagnostiquée avec la maladie d’Alzheimer devrait être en mesure de préparer un document détaillant les circonstances spécifiques dans lesquelles elle souhaite qu’un décès médicalement assisté soit administré, après qu’elle n’a plus la capacité de consentir.