Un tier des organes donnés en C.-B. en 2018 venaient de personnes décédées d’une surdose de drogue
Le 19 juillet, av. J.-C. Le ministre de la Santé, Adrian Dix, a organisé une petite célébration dans un jardin sur le toit de l’hôpital St. Paul’s. Le groupe s’est réuni pour commémorer la 5 000e personne vivante de la province qui a été sauvée par une greffe d’organe.
Dix déclare que « le succès de la greffe d’organe est un exploit transformateur en expertise, coordination et prise en charge à travers la province. »
Le Dr Maureen O’Donnell, de la Provincial Health Services Authority, s’est jointe à Dix et a rendu hommage à ceux qui ont rendu cela possible.
« Les donateurs sont nos héros et cette incroyable étape est véritablement l’héritage de l’incroyable cadeau de la vie », a déclaré O’Donnell.
Un groupe de Britanno-Colombiens a contribué à un nombre particulièrement important de ces héros: les victimes de la crise de surdose au Canada.
En 2018, les personnes décédées d’une surdose de drogue représentaient 32%, soit environ le tiers de tous les donneurs d’organes en Colombie-Britannique.
L’année précédente, ce nombre était encore plus élevé, à 35%, selon les statistiques utilisées par Transplant B.C.
En 2016, les personnes décédées d’une surdose de drogue constituaient 22% des donneurs d’organes en Colombie-Britannique. et, en 2015, ils représentaient 13% de tous les donneurs d’organes.
« Certains donneurs sont toujours décédés des suites d’une overdose et ce nombre a augmenté ces dernières années », a expliqué Elaine Yong, porte-parole de Transplant B.C.
Le fentanyl, un opioïde synthétique, a été détecté dans la grande majorité des surdoses mortelles ayant conduit à une greffe d’organe.
Bien que la majorité des greffes d’organes en C.-B. n’implique pas un don de la part d’une personne décédée des suites d’une surdose, le nombre de greffes d’organes dans la province a été corrélé à peu près à l’augmentation du nombre de décès par surdose en Colombie-Britannique.
Il y avait 63 donneurs d’organes en Colombie-Britannique. en 2013, puis 61 l’année suivante, 95 en 2015, 97 l’année suivante, puis 121 en 2017.
En 2013, il y a eu 333 surdoses mortelles en Colombie-Britannique, puis 369 l’année suivante, 530 en 2015, 993 l’année suivante, puis 1 493 en 2017.
Bien que notre ville soit aux prises avec la crise actuelle des opioïdes, des résultats positifs ont été enregistrés. La mort de ces consommateurs de drogue a facilité la vie de nombreux citoyens.
Une source privilégiée m’a dit que « depuis le début de la crise de surdose, le nombre de patients sur les listes d’attente a diminué. Ceux qui sont décédés donnent aux autres une chance de vivre. »